Patrick ARABEYRE, professeur d’histoire du droit civil et canonique à l’École des chartes. Ses thématiques de recherche portent sur l’étude des doctrines juridico-politiques de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, plus particulièrement sur les idées politiques des juristes français de la période 1400-1550 représentants de l’École bartoliste et sur le rôle de l’histoire dans le raisonnement juridique ; elles se prolongent par une réflexion portant sur l’enseignement du droit et ses transformations à la même période sous l’effet supposé de la diffusion de l’humanisme juridique ; elles s’articulent avec une exploration de la production intellectuelle des juristes de la période, spécialement dans le domaine méridional.
Page personnelle : http://www.enc-sorbonne.fr/fr/professeur/patrick-arabeyre
Frédéric AUDREN est chargé de recherche (HDR) au Centre d’études européennes (CNRS) et professeur à l’École de droit de Sciences Po. Il a publié de nombreux travaux sur l’histoire du droit et de la science juridique, notamment avec Jean-Louis Halpérin, La Culture juridique française. Entre mythes et réalités. xixe–xxe siècles, Paris, CNRS Éditions, 2013.
Page personnelle : http://www.sciencespo.fr/ecole-de-droit/fr/profile/audren-frederic
Anne-Sophie CHAMBOST, professeure d’histoire du droit (université Jean Monnet Saint-Etienne). En marge d’autres travaux creusant le rapport des idées politiques et du droit, elle s’intéresse à l’histoire des facultés et des professeurs de droit ainsi qu’aux supports de la doctrine (manuels, blogs juridiques). Pour soutenir ces types de recherches, elle a créé la collection Contextes. Culture du droit (LGDJ Lextenso) qui se propose d’étudier la diversité des cultures, des savoirs et des pratiques qui structurent le monde des juristes.
Jean-Louis CLÉMENT, agrégé et docteur en histoire, est maître de conférences d’Histoire contemporaine à l’I.E.P. de Strasbourg.
Il a notamment publié : La Démocratie chrétienne en France. Un pari à haut risque, Paris, F.-X. de Guibert, 2005 ; Les Assises intellectuelles de la République. Philosophies de l’État 1880-1914, Paris, La Boutique de l’Histoire, 2006 et La Collaboration des évêques 1920-1945, Paris, Les Indes Savantes, 2011.
Mathias GARDET, Historien, professeur des universités en sciences de l’éducation à l’université de Paris 8, laboratoire CIRCEFT. Auteur de : Jean Viollet et l’apostolat laïc. Les œuvres du Moulin-Vert (1902-1956), Paris, Beauchesne, 2004, 355 p.
Page personnelle : http://www.circeft.org/?Mathias-Gardet
Alexandra GOTTELY, Conservateur, responsable de la valorisation et de la conservation des collections patrimoniales à la bibliothèque Cujas.
Christian HOTTIN est conservateur en chef du patrimoine (Archives), responsable à la direction générale des patrimoines de la politique en ethnologie de la France et patrimoine culturel immatériel. Dernière publication : Les Sorbonne. Figures de l’architecture universitaire à Paris, Paris, Publications de la Sorbonne (collection Locus solus, 3), 2015, 365 p. http://www.publications-sorbonne.fr/fr/livre/?GCOI=28405100381040
Page personnelle : http://www.iiac.cnrs.fr/lahic/article339.html
Emmanuel NAQUET, docteur en histoire, enseignant en classes préparatoires, est également chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po Paris et membre des comités de rédaction d’Histoire@Politique. Politique, culture, société et de Matériaux pour l’histoire de notre temps. Il travaille sur la culture politique, le modèle républicain, le pacifisme et les formes d’engagement au xxe siècle en Europe (associations, ONG). Il a codirigé avec Gilles Manceron Être dreyfusard, hier et aujourd’hui (PUR, 2009), et vient de publier Pour l’Humanité. La Ligue des droits de l’Homme de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 (PUR, 2014 et, en collaboration avec Serge Bianchi, Philippe Darriulat et François Ploux, Citoyenneté, République, démocratie en France de 1789 à 1899 (PUR, 2014). Il prépare une anthologie critique de textes politiques de l’intellectuel dreyfusard Victor Basch (PUR, 2017).
Emmanuelle SIBEUD, ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm) et membre junior de l’Institut universitaire de France (2007-2012), est professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris 8 et rattachée au laboratoire IDHES (UMR 8533).
Elle a travaillé sur l’histoire des savoirs coloniaux français sur l’Afrique des années 1870 aux années 1920 et publié un ouvrage : Une Science impériale pour l’Afrique ? La construction des savoirs africanistes en France, 1878-1930 (Paris, Éditions de l’Ehess, 2002). Elle s’intéresse aujourd’hui aux débats intellectuels sur la colonisation et aux mobilisations qu’ils ont suscitées, dans la première moitié du xxe siècle et dans une perspective inter-impériale. Sur la protection des indigènes, elle a publié notamment : « Une libre pensée impériale ? Le Comité de protection et de défense des indigènes (ca. 1892-1914) », in Mil Neuf Cent (2009, n° 27, pp. 57-74), « L’anticolonialisme » in Vincent Duclert & Perrine Simon-Nahum (dir.), Les Évènements fondateurs – L’affaire Dreyfus (Paris, Armand Colin, « Collection U », 2009, pp. 140-147), en co-direction avec Hélène Blais et Claire Fredj, « Sociétés coloniales : enquêtes et expertises », Monde(s). Histoire, espaces, relations (n° 4, 2013) et « Entre geste impériale et cause internationale : défendre les indigènes à Genève dans les années 1920 », Monde(s). Histoire, espaces, relations (2014, n° 6, pp. 23-43).